Un service qui rassemble des communautés ?

En quoi cette innovation se démarque-t-elle de la concurrence? Quelles sont les limites de ce concept?

PandaBed est un service d’hébergement peer-to-peer qui permet aux propriétaires de se connecter et de découvrir de nouveaux clients qui partagent leurs idées culturelles ou religieuses.

La recherche du locataire idéal

Trouver quelqu’un pour partager votre espace de vie n’est jamais une tâche facile. En effets, il y a tout une gamme de problèmes potentiels qui peuvent être déclenchés à partir de conflits de personnalité. La Russie avait mis en place une application nommée « Dreamroomer » afin d’aider les propriétaires à trouver des locataires qui correspondent à leurs intérêts. PandaBed est un service d’hébergement peer-to-peer qui permet aux propriétaires de se connecter avec les clients qui partagent leurs idées culturelles ou religieuses.

Un concept personnalisable

Situé à Singapour, l’entreprise propose sa prestation à travers l’Asie. Le service suit le modèle de Airbnb en permettant aux propriétaires d’ouvrir leurs chambres de rechange pour les voyageurs et ceux qui cherchent un hébergement à court terme. Cependant, le marché asiatique est moins réceptif au concept parce que l’idée même de laisser un étranger dans la maison est dérangeante pour beaucoup. Après avoir parlé à bon nombre de ses utilisateurs actuels, la société a constaté que la perspective de locataires ayant un décalage culturel est une partie importante du problème. Pour aider à apaiser les craintes, la société PandaBed a introduit la fonction « PeerMatch », qui donne aux hôtes la possibilité de réduire leur public en fonction de leurs propres préférences. Les utilisateurs peuvent limiter leurs clients en fonction de leur religion, âge, ou consommation d’alcool. L’idée principale est d’éviter aux clients non-religieux d’être réveillés par des prières le matin et les hôtes musulmans ne seront pas concernés par des beuveries de fin de nuit.

Le concept pourrait être un progrès afin d’amener les hôtes incertains à ouvrir leur maison à des étrangers, mais il y a évidemment des préoccupations quant à savoir si ce service ne va pas permettre d’établir un profil à la fois racial et religieux. Y a-t-il d’autres moyens d’assurer l’inadéquation culturelles causant des problèmes pour ceux qui participent à l’économie de partage?